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Insignes des unités qui ont opérés de Beauvechain

Aéronautique Militaire (Aé) 1935-1940

Dès 1935, le ministère de la Défense Nationale entame les procédures d’expropriation pour la construction de pas moins de deux aérodromes aux environs et à Beauvechain. 60 hectares de terres agricoles sont acquises au Culot, aux Burettes, La Bruyère et Beauvechain. 2 terrains sont sommairement aménagés. Une trentaine de terrain d’alerte sont ainsi préparés par les troupes de couverture de l’AéM en 1939. Ces terrains sont censés être secrets mais les intrusions d’avions de reconnaissance allemands et alliés pendant la drôle de guerre éventent le secret. Peu de ces terrains ne seront pas l’objet d’attaques de la Luftwaffe.

Le terrain des Burettes est occupé en janvier 1940 lors de l’alerte générale. Les Gladiator et Hurricane du 2ème régiment (2Aé) sont basés sur place dans des conditions rendues difficiles par de fortes chutes de neige.

Le 10 mai 1940, tôt le matin alors que l’alerte a été donnée dans la nuit, les escadrilles du 2ème régiment basées à Schaffen sont surprises alors qu’elles décollent.

Les avions survivants des escadrilles de la Comète (1/I/2 Aé), et du Chardon (2/I/2 Aé) gagnent Beauvechain. 12 Gladiator et 2 Hurricane ont échappé aux bombardements du matin. Le 11 mai, les Gladiator des Comètes reçoivent mission d’escorter les Fairey Battle du 5/III/3 Aé qui partent attaquer les ponts du canal Albert. Les pilotes belges tombent sur des Bf 109 de la I/JG1. 4 Gladiator sont perdus. Entre 14h07 et 14h32, des Bf 109 de la I/JG1 mitraillent le terrain de Beauvechain et détruisent au sol 7 Gladiator et 3 Hurricane. Une autre attaque par des Heinkel 111 élimine les derniers avions du 2Aé vers 16h00.

L’unité se replie vers Belsele durant la nuit.

La période allemande

Le 14 mai, la Wehrmacht prend le contrôle de la région, 3 jours plus tard on voit l’arrivée des premiers éléments de la Luftwaffe, le III/JG26. Des Bf 109 se posent aux Burettes le 19. Ils quittent le terrain le 24.

Les unités de chasse allemande suivent le mouvement du front et ne s’éternisent sans doute pas. Elles sont remplacées par les Junkers 88A-1 puis les Dornier Do17Z du KG3 qui participent à la fin de la campagne à l’ouest et à la Bataille d’Angleterre.

A partir du printemps 1941, beaucoup d’unités de la Luftwaffe sont mutées vers l’est et les Balkans. Des unités comme les 1.(F)/Aufkl.Gr.22 (déc 41); 3.(F)/Aufkl.Gr.33 sont basées temporairement à Beauvechain ainsi que les  II./KG6 (jul-sep 43, nov 43-aoû 44); Stab, I./LG1 (jun 44); Stab, I./KG30 (jul 44). L’occupant construit deux pistes en béton, hangars, aires de dispersion et stocks.  

En novembre 1943, les KG6 et LG1 sur Junkers 88A-4 sont basés au Culot en prévision de l’opération Steinbock, raids de représailles suite aux bombardements sur l’Allemagne. Steinbock débute en janvier et se termine en mai 1944 sur un échec.

Entretemps, les préparatifs du débarquement de Normandie voient l’intensification des attaques des Alliés pour détruire les infrastructures et terrains d’aviation sur le continent. Beauvechain est ainsi bombardé les 27 avril 1944, 14 juin, 30 juin et 5 juillet. Finalement le 3 septembre, après avoir fait sauter les installations, les Allemands quittent la base.

Intermède Britannique.

La région est libérée par l’armée américaine. La base est rapidement remise en état et, sous la désignation de B68,  accueille en septembre et octobre 1944, les squadrons du Wing 126 de la Royal Air Force (Sqns 401, 403, 409, 411, 412, 416, 421, 442, 443) en appui de l’opération Market Garden (Arnhem).

Période américaine

La base passe ensuite sous contrôle américain, sa désignation est alors A89. « Reconstruite » par les ingénieurs de combat du IX Engineering Command en 6 semaines, elle abrite les 36th Fighter Group (P-47), 373rd Fighter Group (P-47), 155 PRS (A-20) et 322 Bomber Group (B-26 Marauder) à partir du 28 octobre 1944.

Les Thunderbolt quittent la base en mars 1945, et les derniers B-26 en juin 1946. La base ferme alors et repasse sous contrôle belge en décembre 1946.

L’Aviation Militaire Belge

A la fin du conflit en Europe les deux escadrilles belges de la Royal Air Force (349 Squadron créé en 1942 et 350 Squadron créé en 1941) sont réunies au sein du 123ème Wing à Wunstorf puis passent au 135ème Wing à Fassberg. Un accord entre autorités belge et britannique permet à nos aviateurs de continuer à voler au sein de la RAF jusqu’à fin 1946.

 

Ce délai est mis à profit pour rechercher la meilleure implantation pour le retour au pays. Très rapidement, il est évident que les anciennes bases de la Luftwaffe semblent les plus appropriées mêmes si elles ont été endommagées par les bombardements. Dès le début de 1946, 20 millions de francs belges sont débloqués pour la réfection des pistes, le drainage et la remise en état des cantonnements de la base de Beauvechain.

En juillet 1946, gouvernements belge et britannique s’accordent pour le passage avec armes et bagages des unités belges sous contrôle belge. Il est aussi prévu tout le matériel nécessaire jusqu’aux cuisines. Les avions disponibles sont des Spitfire XVI mais il est déjà prévu de les remplacer par des Spitfire XIV. Le 13 août, la Force Aérienne devient une force indépendante.

Le 15 octobre 1946 l'« Aviation Militaire Belge - Belgisch Militair Vliegwezen » est créée à Haren (Bruxelles-Ville). Elle est pour la première fois une arme indépendante de l'Armée de Terre. A la même date la 349 et la 350 passent au 160ème Wing. Le 24 octobre 1946, les deux escadrilles regagnent la Belgique et après une cérémonie à Melsbroek atterrissent à  Beauvechain. Les installations sont encore spartiates et beaucoup de pilotes pensent à passer à la Sabena. L’année 1946 voit l’arrivée au compte-goutte des Spitfire XIV remplaçant les Spit XVI.

Janvier 1947, la commande de Mosquito NF.30 pour équiper 2 escadrilles de chasse de nuit à intégrer au Wing est signée. Ce seront les 10ème  et 11ème  qui reprendront les insignes du Dragon et de la Chauve-souris.

 

 

Le 1er Janvier 1948, le 160e Wing devient le 1er Wing de Chasse.

La Force Aérienne

Le 15 janvier 1949 l’Aviation Militaire devient la « Force Aérienne Belge /  Belgische Luchtmacht - Belgian Air Force ».

Dés 1949, les premiers jets arrivent sur la base et la 4ème Escadrille rejoint le Wing. Les Meteor F.4 seront assez rapidement remplacés par des Meteor F.8.

La fin des années quarante et les premières années cinquante sont des années de rapides progrès techniques. La Guerre Froide, la signature le 17 mars 1948 du Traité de Bruxelles par la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France et le Royaume-Uni puis la naissance de l’Otan accélèrent encore le développement du 1er Wing et de la Force Aérienne qui comptera jusqu’à 650 avions avec l’objectif d’atteindre 27 escadrilles.

Cette époque voit aussi la présence sur la base de pilotes de chasse « du dimanche » sous la forme de l’Escadrille Auxiliaire. Comme leurs collègues anglais qui ont participé à la Bataille d’Angleterre, ce sont des réservistes qui « empruntent » les avions de leur collègues professionnels pour s’entraîner le week-end.

 

Les services de la base s’étoffent d’escadrilles dédiées à la maintenance ou à l’armement, à la survie ou à la protection NBC ou à la protection des installations.

En 1951, Robert Bladt alors CO de la 350 inaugure une tradition qui se perpétue aujourd’hui. Il obtient l’autorisation de créer un peloton acrobatique sur Meteor F8 constitué de lui-même et des capitaines aviateurs Ongena et Dewulf et du lieutenant aviateur Deprins. La patrouille baptisée les Acrobobs va se présenter en meeting jusqu’en 1956. Les Diables Rouges actuels sont les dignes continuateurs des Acrobobs. 

En 1953 Le Loup est adopté comme insigne du 1er Wing. 

 

A partir du milieu des années 50, les premiers intercepteurs capables de mener leurs missions de jour comme de nuit font leur apparition. En Belgique ce seront des Avro Canada CF-100 Canuck qui équiperont la 11, la 349 et la 350. Le 1er Wing de Chasse devient le "1er Wing de Chasse Tout Temps". L’Escadrille Auxiliaire partira vers Brustem puis disparaîtra en 1957. La prochaine révolution technologique s’annonce déjà. La génération des « Century jets » annonce des vitesses de 2 fois la vitesse du son, l’emport d’un radar d’interception et de missiles téléguidés. Les hululements du Starfighter vont bientôt se faire entendre. L’Otan va également se doter d’une défense anti-aérienne équipée de missiles. Tous ces changements vont se traduire par la dissolution de la 4e Escadrille en mai 1957, puis de la 11ème en novembre 1960, mutation de le 42ème Escadrille de reconnaissance (« fighter pilots with a brain ») de Bierset vers Beauvechain la même année, enfin l’arrivée des F-104G Starfighter à partir de 1963 pour équiper la 349 et la 350.

La 42ème quitte Beauvechain en 1963.

En 1965, un nouvel emblème fait son apparition, un faucon jaune qui cohabitera encore quelque années avec le loup symbolisant le Wing. Le faucon donnera naissance au Golden Falcon..

 

En 1969, Le 1er Wing héberge une nouvelle équipe acrobatique. Les « Slivers » constitués du Capitaine Aviateur Steve Nuyts et l’Adjudant-Chef Palmer De Vlieger vont présenter le Starfighter jusqu’en 1975. Le clou de leurs présentations était des croisements à plus de 800 km heures.

 

De 1965 à 1979, le Flight TF-104G assure la conversion sur Starfighter.

A partir de 1972, le remplacement des Starfighter donne lieu au « Marché du siècle » qui est finalement remporté en 1975 (7 juin) par le F-16. Le premier F-16 arrive au 1er Wing le 12 mars 1979 où il est affecté à la 349 le 2 juillet, unité déclarée unité opérationnelle de l’Otan (la première) sur F-16 le 1er janvier 1981. La 350 débute sa conversion début mars 1980 et est déclarée opérationnelle en janvier 1982.

Le 1er  septembre 1987, l’OCU (Operational Conversion Unit) qui convertit opérationnellement les pilotes sur F-16 s’installe à Beauvechain.

1 Wing training

La fin des années 1980 et les années qui suivent voient la chute du mur de Berlin, la dissolution du Pacte de Varsovie, une diminution sensible de la tension en Europe. Ces évènements ont des conséquences sur la base. Le 4 mars 1996, le 1er Wing de Chasse est dissous et les F-16 quittent la base, la 349 et l’OCU vers Kleine Brogel, la 350 vers Florennes. D’autres bases sont carrément fermées, c’est ainsi que naît le 2 décembre 1996 le 1er Wing Training qui regroupe la 5ème Escadrille de l’Ecole de Pilotage Elémentaire de Gossoncourt et les 7ème et 11ème Escadrilles sur Alpha Jet arrivant de Brustem. La 7ème va « terminer » les Fouga jusqu’au dernier vol officiel sur cet appareil le 27 septembre 2007.

Nouveaux changements en 2005, lorsque les gouvernements belge et français s’accordent pour créer une Advanced Jet Training School basée à Cazaux en France et  que les 7ème et 11ème déménagent vers le Sud.

Le 9 septembre 2005, les hélicoptères du Wing Heli basés jusqu’alors à Bierset intègrent le 1er Wing. Avec l’arrivée des NH90, la 17ème Escadrille regroupe les Agusta A-109 et la 18ème met en œuvre les NH90 MTH.

Le 1 Wing a comporté et comporte encore une multitude d’unité permettant aux femmes et hommes de la base d’assurer leurs missions. Nous nous excusons auprès de tout ceux que nous avons oubliés. N’hésitez pas à nous contacter pour compléter cette histoire déjà si riche.

Certains insignes d’escadrille présentés sur cette page proviennent du site http://www.bemil.be. Monsieur Christophe Cobbaut. Nous l’en remercions

Sources

 

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